Et si jamais le ciel est un lieu-dit, je le revois près du front
ColAAb x Sara Favriau
Et si jamais le ciel est un lieu-dit, je le revois près du front (étagères, vases, étui)
2022, Bois, pierre
Dimensions variables
Série de 5 pièces, chacune éditée en 5 exemplaires uniques
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Sara Favriau réalise des sculptures, des installations, et des performances qui donnent aussi naissance à des vidéos. Des films qui se déclinent autour de sculptures qui sont ensuite activées par des performances. Une œuvre qui se renouvelle, et par là interroge son statut de sanctuaire (exposition, acquisition), vers un possible statut de vivant (œuvre évolutive, transformée, altérée..). Sa démarche questionne à la fois, l’œuvre et son éco-système ; sa circularité. Elle établit un lien poétique avec la nature et le cycle du vivant, utilisant le plus souvent des matériaux naturels .
Et si jamais le ciel est un lieu-dit, je le revois près du front est le titre poétique, comme celui de toutes ses œuvres, qu’elle donne aux étagères, vases et à un guéridon-bout de canapé conçus pour ColAAb afin de lier design, art et vivant, d’élargir le champ de la sculpture vers ce renouvellement. Elle dit ainsi avoir imaginé des objets hybrides, à la fois sculptures et mobilier, objets et réservoirs, bois exploité et plante qui y surgit.
Étagères/fixations murales
Deux étagères en bois, deviennent une réserve de nature. A la fois brutes et taillées, les sculptures sont percées pour accueillir de petits pots où vivent des plantes vertes. Le bois sec, en voie de fossilisation, qu’une couche de cire d’abeille protège, se mêle symboliquement au vivant.
Un mini vase mural en terre, greffé sur un support en ébène, est le réceptacle pour une fleur unique ; un autre est disposé au creux d’une pierre et peut accueillir des brins de fleurs. Enfin, un « étui » mural et horizontal, fait de bois évidé, sert d’abri pour une plante verte.
Tous ces objets-sculptures, accrochés en série, peuvent former une autre installation, un autre micro-univers singulier où, comme le dit Sara Favriau, « le minuscule génère son espace, il s’étend du fait de sa miniaturisation même ».
Photos: © Andréa Valienne - Textes de Pascale Le Thorel
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